mercredi 17 avril 2013

Commentaires : Facebook... la nature de la bête !

Salut à tous,  

   Je viens de terminer la lecture d'un intéressant commentaire provenant du site Le Journal de Montréal - Le blogue de Mathieux-Bock-Côté questionnant Carl Bergeron, écrivain. Divers sujets d'actualité y sont développés, notamment l'impact de Facebook et d'autres médias sociaux dans notre vie de tous les jours :

   ¨De plus en plus, on constate que les médias sociaux en général et Facebook en particulier ont révolutionné nos vies. Nous sommes désormais reliés à un écran à temps plein : plus encore, nous vivons à travers lui. Cela transforme évidemment nos amours, nos amitiés, mais cela modifie aussi le parcours des idées dans la cité et notre manière de vivre notre citoyenneté.

   Évidemment, on chante rapidement les vertus démocratiques de Facebook. Mais certains s’inquiètent de cette étrange bête qui pourrait finalement nous asservir profondément. Carl Bergeron est l’un d’entre eux. Essayiste à la réflexion aussi profonde que variée, auteur du livre Un cynique chez les lyriques : Denys Arcand et le Québec (Boréal, 2012), il est aussi membre du comité de rédaction des revues Argument et L’Inconvénient. J’ajoute qu’il s’agit certainement d’une des plus belles plumes du Québec contemporain. Il a consacré ces dernières années plusieurs textes de fond à la révolution numérique et a dirigé un dossier sur le sujet à paraître d’ici quelques jours dans la revue Argument. C’est avec un immense plaisir que je l’ai interviewé à propos de cette question fondamentale.   

   Mathieu Bock-Côté : Quelque chose me fascine dans Internet : auparavant, à son arrivée, on craignait une société qui faciliterait la traçabilité technologique de chacun, où la société pourrait, en temps réel, retrouver chacun, où qu’il soit, comme si un système d’espionnage généralisé se mettait en place. C’est ce qui s’est passé, avec cette originalité, toutefois, que nous collaborons avec joie à cette société de surveillance, en indiquant sur Facebook comme sur Twitter où nous nous trouvons et ce que nous faisons. Cela facilite infiniment la société de marché qui peut ainsi documenter nos instincts, nos pulsions, nos réflexes, nos habitudes de consommation, pour mieux y répondre, et disons-le, pour mieux nous contrôler. N’y a-t-il pas une forme de « totalitarisme mou » qui peut ainsi s’installer ? (Lire la réponse de Carl ainsi qu'à d'autres questions de Mathieu)

http://blogues.journaldemontreal.com/bock-cote/general/facebook-la-nature-de-la-bete-questions-a-carl-bergeron/

Pégé

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