samedi 11 juin 2011

Quand Facebook vous salit ! ( 2 de 3 )

Salut à tous,

   Voici la deuxième partie de cet article traitant de Facebook et de ses méfaits causés par des personnes malveillantes :

   ¨L`Internet m`a détruite, et je vais maintenant m`en servir pour me défendre, dit-t-elle. Il y a une grosse faille dans le système depuis que les médias sociaux nous ont ait perdre le contrôle de notre vie privée. N`importe qui peut mettre des photos de toi saoule dans un party : ton employeur va les voir et va peut être te renvoyer. Le droit n`est pas adapté aux nouvelles réalités¨.

   Sur la Toile, on n`a pas à chercher très loin pour trouver semblables cris du cœur et groupes de soutien. Car les faux profils et autres campagnes de salissage sont innombrables. ¨On reçoit environ 70 appels par semaine à ce sujet, et çà ne cesse d`augmenter. Des tas de vie sont détruites, parfois de façon permanente¨, révèle en entrevue l`ancien policier américain Bruce Anderson, qui a ouvert, il y a un an, une société spécialisée en cyberenquêtes, (http://www.reputationdefenseonline.com/) .

   ¨Quand les gens arrivent à nous appeler, la situation est critique, précise-t-il. Ils ont perdu le sommeil et leur emploi parce qu`ils font face à des sociopathes qui se sont donné pour mission de les détruire¨.

   Des entreprises diffamées par des clients, des employés ou des concurrents représentent environ 40 % de sa clientèle. Les nombreux individus qu`il aide le reste du temps sont généralement connus ou fortunés : Mannequin, PDG, etc. Faute de moyens, les gens ordinaires n`ont nulle part où aller, déplore-t-il, sauf lorsque l`affaire est très grave.

Une bataille hors de prix !

   Poursuivre soi-même un cyberagresseur est possible. ¨Il existe plusieurs recours, mais ca peut être très coûteux et complexe¨, prévient Me François Giroux, spécialiste en litiges chez McCarthy Tétrault.

   En théorie, le Code civil protège les Québécois contre les atteintes à l`image ou à la réputation. La Charte québécoise des droits et libertés reconnaît par ailleurs leur droit à la vie privée. Mais encore faut-il savoir qui poursuivre…

   Souvent, il faudra obtenir une injonction pour que les fournisseurs d`accès à l`Internet consentent à fournir l`adresse IP du malfaiteur. Et cela ne suffit pas toujours, puisqu`il faut ensuite prouver qui était derrière le clavier. Les policiers ont des techniques d`interrogatoire et d`enquête pour y parvenir. Laissé à lui-même, un simple citoyen devra payer des experts, et la facture atteindra souvent quelques milliers de dollars !

   Huit fois sur dix, les agresseurs sur la Toile cessent leurs méfaits aussitôt démasqués, promet au moins le cyberenquêteur américain Bruce Anderson.

   Au Canada, les choses sont peu organisées. Et d`après un sondage Angus Reid mené en 2010 auprès de 1001 adultes, 27 % des Canadiens qui font des commentaires en ligne ne se croient même pas légalement responsables de leurs propos !

* Article du journal local Le Quotidien, de la journalise Marie-Claude Malboeuf, La Presse.

Pégé Smile


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mercredi 8 juin 2011

Quand Facebook vous salit ! ( 1 de 3 )

Salut à tous,
  
   Une enseignante montréalaise qui s`affiche nue sur le site MySpace, y étale ses préférences sexuelles  et invite ses élèves à consulter le tout : plusieurs jeunes y ont cru. Et la direction de son école aurait bien pu les imiter lorsqu`un parent outré lui a transmis près d`une douzaine de photos compromettantes.

   L`adresse, le lieu de travail et le salaire de la jeune femme ( que nous appellerons Anne ) avaient beau être exacts, son profil avait pourtant été fabriqué de toutes pièces, quelques semaines après une rupture ayant mal tournée.

   Dans une autre école de Montréal, Sonia, une autre enseignante, a pour sa part découvert par pur hasard une page Facebook destinée à la haîr. On y  montrait une femme nue, souffrant d`obésité morbide et allongée sur un lit. Sous cette photo, qui n`était pas la sienne,  une soixantaine de commentaires cinglants la taillait en pièces. ¨Pourvu qu`elle se suicide¨, a même écrit un élève.

   ¨Quand ça arrive, c`est un séisme. La honte. J`ai développé un traumatisme par rapport à l`Internet¨. Nous a confié l`enseignante quelques mois après sa découverte.

   Un an après sa propre humiliation, Anne demeure tout aussi bouleversée. ¨C`est un viol complet, dit-elle. J`ai voulu mourir. J`ai arrêté de travailler, alors que je dois faire vivre mes deux enfants. Je veux retourner en classe, mais je vis dans la peur que cette histoire me rattrape ¨.

   Deux enseignantes, deux histoires, le même constat d`impuissance. Car la police ne peut apparemment rien pour elles, ni pour plusieurs autres Montréalais qui vivent la même chose chaque année. ¨L`enquêteur m`a dit  de procéder au civil, s`indigne Anne. Mais comment puis-je monter ma preuve moi-même quand tout a été fait de façon anonyme ?¨

   Outrée devant l`impunité des cyberagresseurs, la jeune femme a créé un blogue  et une page sur Facebook pour que les victimes se liguent et fassent moderniser les lois.


    
Pégé 

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