jeudi 6 février 2020

Internet est mort, vive le Trinet ?

Salut à tous,

Du site Usbek & Rica : Google, Facebook et Amazon se sont accaparés le Web. Cette domination était loin d’être aussi écrasante il y a encore quatre ans, et semble non seulement bien partie pour durer, mais devrait signer la mort d'un Web fondé sur la diversité et la liberté, comme le démontre le développeur brésilien André Medeiros - dit André Staltz - dans un post publié sur Medium. Nous nous dirigeons, à ses yeux, vers l'avènement d’un « Trinet » aux allures de dystopie. 

¨  Google, Facebook et Amazon se sont accaparés le Web. Cette domination était loin d’être aussi écrasante il y a encore quatre ans, et semble non seulement bien partie pour durer, mais devrait signer la mort d'un Web fondé sur la diversité et la liberté, comme le démontre le développeur brésilien André Medeiros - dit André Staltz - dans un post publié sur Medium. Nous nous dirigeons, à ses yeux, vers l'avènement d’un « Trinet » aux allures de dystopie.

La naissance du triumvirat  !
   « Facebook et Google ont désormais une influence directe sur 70 % du trafic Internet » - rappelons ici qu’Internet désigne le réseau et que le Web en est sa principale application, le partage de fichiers ou la messagerie instantanée étant quelques-uns de ses autres usages - et la domination est particulièrement flagrante sur les médias, avec un basculement notable de la suprématie de Google à celle de Facebook, comme nous l’évoquions déjà récemment : avec Facebook Paper, puis Facebook Instant Articles, le réseau social de Zuckerberg s’est imposé comme source de trafic n°1 pour les médias, et une forme de dépendance s’est très rapidement installée.

« Les fournisseurs d’accès à Internet fourniront un accès moins cher à Google, Facebook et Amazon, et l'accès complet au Web sera plus cher »

La bataille de la neutralité, déjà perdue ?
   Se pose alors la question de la mort du Web. En quoi laisser ce triumvirat aux commandes met-il le Web en péril ? D’abord parce qu’in fine, les 30 % du Web qu’ils ne maîtrisent pas devraient finir par être écrasés, assure André Staltz. La diversité du Web a permis à de multiples entreprises d’innover et de prospérer, à des communautés de grandir, à des sites indépendants d’être hébergés un peu partout, puis « à partir de 2014, nous avons commencé à perdre les bénéfices de la diversité d’Internet, en termes d’infrastructures et d’économie ».

Le Web, pour quoi faire ?
   Plus facile à percevoir dès aujourd’hui, plus palpable, et plus fréquemment discuté, l’autre signe de la mort du World Wide Web, c’est que Facebook, Google et Amazon grandissent toujours plus en dehors des frontières du Web. Il suffit de voir les Amazon Echo ou Google Home pulluler, écouter Google expliquer que l’avenir du search est dans la recherche vocale et dans l'intelligence artificielle, ou voir comme la plus jeune génération se contente de communiquer sur mobile, sur les applications de messagerie, sans jamais passer par un navigateur web¨...  ( Voir l'article au complet )


 Pégé

Windows 7 / Windows 10 / Ubuntu 18.04 LTS / Linux Mint 19

dimanche 2 février 2020

La 6G sera 100 fois plus rapide que la 5G !

 Salut à tous,

Du site Futura Tech : L'opérateur de téléphonie mobile japonais NTT DoCoMo vient de publier un livre blanc décrivant l'évolution de la 5G et le développement 6G. Cette dernière devrait être 100 fois plus rapide que la 5G et pourrait couvrir toute la Terre à partir de satellites. Et ce n'est pas tout.... 

¨  Des débits 100 fois supérieurs à la 5G, une diffusion sur terre, dans l'air, l'espace et la mer, une consommation d'énergie réduite, ...  Voici l'esquisse du portrait de la 6G qu'envisage NTT DoCoMo, le premier opérateur de téléphonie mobile japonais, dans un livre blanc qu'il vient de publier. Cette ambition, l'opérateur la partage avec d'autres équipementiers asiatiques, tel le chinois Huawei qui est d'ailleurs malmené par les États-Unis pour le déploiement de la 5G.

 DoCoMo précise que ses laboratoires ont commencé à expérimenter la 5G dès 2010. Et même si la 5G peine encore à se répandre et que les mobiles compatibles ne sont pas encore nombreux, la firme japonaise travaille déjà à son amélioration, tout en planchant sur la sixième génération de réseau mobile. Côté technique, DoCoMo indique que la 6G devrait fonctionner à partir d'ondes dont le spectre se trouvera entre 100 GHz et 30 THz, alors qu'elle se situe entre 30 et 300 GHz pour la 5G. L'opérateur est d'ailleurs parvenu à tester des fréquences allant au-delà de 150 GHz dès 2018. Au final, DoCoMo estime que les débits maximums dépasseront les 100 Gbps.

Une 6G de l’espace !

   Avec la 6G, l'intelligence artificielle va se retrouver propulsée à des niveaux que l'on ne peut pas encore prédire. Cette 6G, dont les prémices sont prévus d'ici dix ans, selon DoCoMo, devrait aussi finaliser la fiabilité des voitures autonomes en raison d'une latence pratiquement réduite à néant. Selon les estimations des scientifiques, elle pourrait être ramenée à moins d'une milliseconde.

   Selon les estimations des scientifiques, elle pourrait être ramenée à moins d'une milliseconde.
Débits monstrueux, latence réduite... De surcroît, cette 6G réglerait la problématique des zones blanches ou mal desservies. En atteignant l'espace et les satellites, la couverture serait mondiale avec des débits de plusieurs Gbps partout. Là encore, la voiture autonome, ainsi que tous les appareils connectés également autonomes verraient leur disponibilité et leur fiabilité permanente. L'opérateur évoque même le concept de « fusion cyberphysique », où le traitement massif des données permettrait de modéliser le monde dans ses moindres détails.

   Paradoxalement, c'est Donald Trump, l'ennemi numéro de Huawei, pourtant l'un des plus grands équipementiers de la 5G, qui a été l'un des premiers à évoquer la 6G, lors d'un tweet dont il a le secret de la formulation. En attendant le déploiement de la 5G, reste que les recherches sur la sixième génération du réseau mobile sont essentiellement menées par des équipes chinoises, japonaises ou coréennes¨ ...


Pégé

 Windows 7 / Windows 10 / Ubuntu 18.04 LTS / Linux Mint 19