mercredi 20 décembre 2017

La fin du numérique... le 31 décembre, 2041 ?


  
Salut à tous,    

Du site Le Devoir : Enki Bilal et le bogue de l’an 2041.
Le bédéiste ouvre un nouveau cycle dystopique sur fond de planète dénumérisée ! 


 ¨  Plus d’Internet, plus d’appareils connectés, plus d’algorithmes, ceux aidant à la prise de décision, comme ceux assurant la distribution de l’électricité ou la gestion du trafic routier.

   Plus d’Internet, plus d’appareils connectés, plus d’algorithmes, ceux aidant à la prise de décision, comme ceux assurant la distribution de l’électricité ou la gestion du trafic routier.

   Cela se passera un 13 décembre… 2041. Quoi ? La fin du monde numérique, l’extinction définitive de tous les réseaux, l’effacement des disques durs sur toute la surface du globe. Plus d’Internet, plus d’appareils connectés, plus d’algorithmes, ceux aidant à la prise de décision, comme ceux assurant la distribution de l’électricité ou la gestion du trafic routier. Le bogue va être total. La dénumérisation complète, forçant l’humanité à prendre conscience violemment d’une dépendance, par le sevrage.
 
   Après avoir placé dans sa trilogie du Coup de sang (Animal’z, Julia et Roem, La couleur de l’air) la planète face à une reconstruction forcée par un cataclysme environnemental majeur, le bédéiste Enki Bilal ouvre en cette fin d’année un nouveau cycle créatif nommé Bug (Casterman) en imaginant un monde forcé de se recomposer dans le vide laissé d’un coup sec, sans préavis, par la disparition d’une technologie un peu trop dominante. Une oeuvre ni prophétique ni cathartique, assure l’auteur, mais « un appel à la vigilance et à la lucidité », en allant voir demain ce qu’aujourd’hui pourrait bien nous réserver.
 
   « Je ne suis pas un lanceur d’alerte, résume à l’autre bout du fil le bédéiste joint lundi par Le Devoir à Paris. Je ne pense pas que le numérique fasse peser une réelle menace sur l’humanité. Il est plutôt la composante d’une avancée incroyable, mais, pour citer le philosophe Paul Virilio, un avion magnifique invente également le crash magnifique qui vient avec. Bug aurait pu décrire le chaos, mais c’est plutôt une réflexion sur notre rapport au numérique que je voulais mettre en récit. »

    Le premier tome pose, avec ce trait reconnaissable parmi un million et cette densité du regard sur la condition humaine, le cadre de ce monde post-numérique dans lequel les citoyens vivant avec des implants connectés sont condamnés à mourir, où les avions tombent du ciel comme des oiseaux morts et où les ondes radio reviennent au goût du jour pour porter une communication rendue compliquée par l’oubli de numéros que personne n’avait jugé bon mémoriser. Sur terre, Gemma vit, elle, l’angoisse d’un retour, celui de son père, Kameron Obb, qui revient de Mars dans ce contexte « d’informatique dévitalisée ». Il est le seul survivant de son expédition. Il a une tache bleue qui se forme sur l’arcade sourcilière. Le bogue et son existence pourraient bien être interconnectés¨...
( Voir l`article au complet )

 http://www.ledevoir.com/culture/livres/515796/enki-bilal-et-le-bug-de-l-an-2041

Pégé
   
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