mercredi 2 mai 2012

Réseaux sociaux : Pourquoi nous travaillons pour eux ?

Salut à tous,  

   Du site Médiapart, le journal de Samines, un intéressant commentaire sur les réseaux sociaux comme Facebook et Tweeter, et l'on tente de répondre à cette question.

Le Banquier et l'Abondance !

¨«Pourquoi nous travaillons gratuitement pour eux.» C’est en ces termes que l’American Sociology Association (A.S.A.) parle de l’activité des réseaux sociaux tels que FaceBook ou Twitter. Juliette Keating ne dit pas autre chose sur son billet, d’ailleurs, en évoquant ces multiples tâches non rémunérées que l’on réalise parfois (voire souvent) au bénéfice d’une société de consommation.

  Quel est donc ce travail gratuit que l’on fournit volontairement ? Il y a bien sûr la somme de bénévolat avéré ou « discret » qui est effectué, le temps passé à faire ce que petit à petit on nous a habitué à faire alors que c’est « à eux » de le faire. Mais en l’occurrence, ce sont des tweets et autres activation du réseau sous forme de « j’aime » ou en « devenant ami » dont parle l’A.S.A.. Ils en parlent ainsi parce qu’au bout du compte, c’est l’activité bénévole (non rémunérée) de chaque connecté(e) à ces réseaux qui permet la rémunération de leurs salarié(e)s (par voie publicitaire surtout), leur confère une valeur financière (levée de fonds) et donc une valorisation boursière.

     Le comportement social sur ces réseaux devient alors une valeur merchandisée / monétarisé. Ce que Tiziana Terranova résume par : « Si c’est gratuit, c’est que vous êtes le produit ». Toutefois, si vous allez sur le lien (en anglais), vous y lirez bien autre chose qu’une remise en question du Travail dans sa dimension contractuelle. Vous y lirez surtout une question : Internet et ses applications sous forme de réseau social ne signent-t-ils pas la mort du capitalisme, au moins sous sa forme actuelle ?

Reprenons depuis le début !

    Depuis Aristote, et plus récemment Adam Smith, la notion de valeur a deux sens. La valeur d’usage, qui correspond à l’utilité que l’on peut tirer de quelque chose (produit ou service) et la valeur d’échange, qui correspond à la quantité de monnaie qui lui correspond. Pour reprendre l’exemple qu’utilise Adam Smith, l’eau a une valeur d’usage très importante et une valeur d’échange très faible (sauf situation géographique de pénurie, comme en Inde), cependant que le diamant a une valeur d’usage quasi nulle et une valeur d’échange très élevée.

     Le capitalisme s’est construit, notamment, sur la prééminence de la valeur d’échange par rapport à la valeur d’usage. Dans une logique d’optimisation du Profit, le capitalisme a donc du créer de la rareté afin d’accroître la plus value (plus quelque chose est rare et demandé, plus sa valeur d’échange est grande). La plus value étant, en général, la différence entre ce que l’entreprise est payée et ce que les gens payent pour ce qu’elle fait (oui, je sais, c’est une vision simplifiée). Et lorsque la rareté est trop longue à obtenir (ou lorsque la demande ne permet pas d’écouler l’offre), il y a le marketing¨... (Lire la suite)

http://blogs.mediapart.fr/blog/samines/240312/le-banquier-et-labondance

Pégé

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