Salut à tous,
Du site Québec Science : L'ordinateur quantique mettra l'internet K.O !
¨ En attendant la construction du nouveau pavillon de l’Institut
quantique de l’Université de Sherbrooke, le physicien Alexandre Blais
s’accommode de l’étroit local qui lui sert de bureau. Les choses sont en
train de changer pour le jeune chercheur et ses équipiers, alors que
l’Institut vient de recevoir 33,5 millions de dollars, la plus
importante subvention de recherche de son histoire. Et tout repose, en
bonne partie, sur un petit disque métallique à l’aspect futuriste qu’il
sort d’un écrin et manipule avec délicatesse.
« C’est un ordinateur quantique; du moins, c’en est le cœur », dit le
professeur en tendant son précieux « bijou », fait de saphir et
d’aluminium.
Si ce processeur tient dans la main, il en va autrement de son boîtier
situé deux étages plus bas : un tube blanc, presque aussi gros qu’un
chauffe-eau, est suspendu sous une espèce d’échafaud décoré de nombreux
fils et tuyaux, reliés à d’autres machines. « L’intérieur est conçu en
pelures d’oignon, explique Alexandre Blais. Chaque couche est plus
froide à mesure qu’on se rapproche du cœur. Le processeur est maintenu à
une température de quelques millièmes de kelvin. » Peu d’endroits dans
l’Univers sont aussi froids.
Il y a 35 ans !
C’est en 1981 que l’idée d’un ordinateur quantique a été formulée pour
la première fois. Richard Feynman, chercheur en physique théorique au
California Institute of Technology, réfléchissait alors aux façons de
simuler les phénomènes physiques à l’aide d’ordinateurs. Il a conclu que
seule une machine qui fonctionnerait elle-même sur la base de
phénomènes quantiques permettrait de simuler correctement ces derniers.
Pendant quelques années, ce concept est demeuré une vue de l’esprit.
Question d`années ?
Et c’est pour bientôt, cette super-machine, aussi fascinante
qu’inquiétante ? Des physiciens parlent de 2 ans, d’autres de 15. Mais
tous sont convaincus qu’on y parviendra. Une compagnie canadienne
prétend, quant à elle, y être déjà arrivée, mais rien n’est moins sûr
(voir l’encadré «Un ordinateur qui soulève la controverse» ci-contre).
Comment obtenir des qubits !
C’est la question que tout le monde se pose. À l’Université de
Sherbrooke, l’équipe d’Alexandre Blais planche sur des « atomes
artificiels », c’est-à-dire des nanostructures de supraconducteurs.
Comme des atomes, ces structures retiennent des électrons dans un espace
bien délimité et, dans cet espace, ces électrons occupent des niveaux
d’énergie bien précis. En les stimulant avec des champs
électromagnétiques, on peut leur induire un état quantique. Les
électrons occupent alors deux niveaux d’énergie en même temps.
Un ordinateur qui soulève la controverse !
Un joueur fait tiquer bien des chercheurs dans cette histoire
d’ordinateur quantique. Il s’agit de D-Wave Systems, une compagnie
canadienne basée à Burnaby, en Colombie-Britannique, qui est la seule au
monde à vendre des ordinateurs dits quantiques.
Ses machines, qui comptent 500, 1 000 ou même 2 000 qubits, suscitent
toutefois de très graves soupçons chez les chercheurs quant à la réelle
nature quantique de leur fonctionnement. Mais ça n’empêche pas D-Wave de
vendre ses engins à Google, à la NASA, à Lockheed-Martin pour la
bagatelle de 10 à 15 millions de dollars pièce¨...
( Voir l`article au complet )
http://www.quebecscience.qc.ca/reportage_qs/L-ordinateur-quantique-mettra-l-internet-K-O#.WH-rckx3HE0.twitter
Pégé
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