lundi 18 mai 2020

« Tous surveillés », et la propagation des technologies de surveillance !

Salut à tous,

Du site Usbek & Rica :  Peut-on encore faire demi-tour et « refuser le meilleur des mondes » ?

¨ « Tout ceci, nous le faisons pour vous protéger. Pour que vous soyez plus en sécurité », explique sereinement le PDG d’AnyVision, une start-up israélienne qui domine avec une poignée d’autres le marché mondial de la reconnaissance faciale. Ses produits sont aujourd’hui présents dans 43 pays, dont la France. « Par exemple, nous sécurisons Nice, là où l’attaque terroriste a eu lieu. » Nice qui, loin de questionner l’efficacité de la vidéosurveillance - l’attentat s’étant produit en dépit des caméras déployées dans ses rues (1 257, en 2016) - a largement accéléré dans cette voie au point de devenir la ville la plus surveillée de France.
 
Profitant de l’argument sécuritaire et du flou juridique encadrant ces nouvelles technologies, les expérimentations sont menées à vitesse grand V, et ce sans que les citoyens n’en soient informés ou suffisamment conscients : tel est le message d’alerte de cette enquête fouillée qui se fait l’écho d’inquiétudes certes connues des défenseurs des libertés numériques, mais qui ne s’imposent pas dans le débat public. 
« Comment allons-nous empêcher la création d’un État de surveillance, et ne pas se dire “je ne peux pas aller à cette manifestation de peur que mon visage soit scanné ?” »
Les dérives sont pourtant déjà là. Dernier scandale en date, Clearview, une start-up américaine a, selon les révélations du New York Times en janvier dernier, conçu un logiciel de reconnaissance faciale grâce à des milliards de photos prélevées sur des réseaux sociaux à l’insu de leurs propriétaires, et a ensuite fourni cet outil à plusieurs services de police qui l’ont utilisé dans le cadre de leurs enquêtes. « Sans une loi fédérale très stricte sur la vie privée, nous sommes foutus », résumait un professeur de droit de Stanford. Le 16 mars dernier, l’ACLU, l’Union Américaine pour les Libertés Civiles, annonçait poursuivre le gouvernement américain en justice : elle le somme de s’expliquer sur le déploiement de la reconnaissance faciale dans les aéroports, et espère ainsi empêcher qu’elle ne serve de prélude à des méthodes de surveillance plus invasives.
 La Chine, première dictature numérique !
   De l’autre côté de l’Océan Pacifique, en Chine, il faut remonter à 2008 pour dater la mise en place du vaste programme de surveillance technologique des citoyens - auquel nous consacrions le dossier de notre numéro 22 - qui atteint aujourd’hui un niveau inégalé : le documentaire offre des images glaçantes de la réalité du crédit social (système de notation généralisé) et du contrôle qu’il exerce sur la population, tandis que sont affichées dans les rues les photos des « modèles de moralité » ayant reçu les meilleures notes¨...  ( Voirl'article au complet )

 https://usbeketrica.com/article/tous-surveilles-un-documentaire-glacant-sur-la-propagation-des-technologies-de-surveillance?fbclid=IwAR3F8Sxv48y-LpmfgOWNzUyauJJQH-XSKLio_HVwEtCe1dJwZuftcDyV_P8

Pégé

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